Depuis quelques jours, le monde s’emballe pour Watson, le nouveau superordinateur IBM. Programmé durant des centaines de milliers d’heures pas des ingénieurs chevronnés, cette machine relaye Deep Blue dans la réalisation d’un fantasme humain vieux comme le canard de Vaucanson : fabriquer une machine plus intelligente que l’homme.
D’innombrables questions refont surface : faut-il se méfier de l’informatique? La machine finira-t-elle par dominer les hommes? Bla bla bla.
Outre l’extrême difficulté de programmer une machine capable de comprendre que la valeur de la connaissance réside moins dans la performance pure que dans la capacité à mobiliser le savoir dans un contexte donné, IBM sert cordialement la soupe à une institution US de l’entertainment : Jeopardy.
IBM s’est mis en tête de détrôner les meilleurs joueurs de Jeopardy avec son nouveau joujou, façon match d’échec contre Garry Kasparov en 1997, à une différence près. Le géant de l’informatique s’attaque cette fois à une marque…
Il y a 15 ans, la confrontation homme-machine ne faisait la publicité que d’IBM et du champion, sur fond de relents post-guerre froide. Aujourd’hui, le fabricant s’associe à une émission pour jauger les compétences de sa bête.
Certes, le monde émerveillé découvrira sans doute les nouvelles aptitudes du robot mais l’intérêt de cette communication n’est-il pas ailleurs? A savoir dans le choix d’un jeu télévisé comme mètre-étalon de l’intelligence humaine. Pour Jeopardy, c’est une excellente opération… Une très belle preuve, semblable dans le fond au projet Rocket Project Sony.
Je vous laisse découvrir cette petite vidéo de présentation de l’opération, digne des meilleurs teasers publicitaires :
[…] est des marques qui s’intéressent aux sports qui n’en sont pas, d’autres aux gros cerveaux capables de battre un ordinateur aux […]
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[…] était une machine prétendument capable de battre les hommes aux échecs (à la Deep Blue ou Watson […]
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[…] le génie publicitaire d’IBM avec les projets Watson ou Deep Blue gît une question inquiétante : peux-t’on programmer nos […]
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[…] longues et difficiles à obtenir soient-elles, on peut espérer que des super ordinateurs couplés à des projets de convergence tels que Google ou Microsoft généreront des séries de […]
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