Il n’y a pas longtemps, une conférence a mis sur la table une idée vertigineuse : notre époque est celle du numérique. Tout ou presque peut-être réduit à l’état de code binaire. 1000111001001010…
L’ADN, l’écriture, les chiffres, la programmation informatique. Tous sont des codes. Portés sur des ordinateurs, ils adoptent tous la même formalisation chiffrée bipolaire. Cette conférence, la voici. Curieusement, elle ne provient pas de l’omnipotent TED mais de l’Université du SI (USI pour les intimes), un des évènements intellectuels français les plus stimulants.
Désolé de ne pouvoir héberger la vidéo sur ce blog, il faudra se contenter d’un lien, qui vaut son pesant d’or. La vidéo dure presque une heure, ça vaut vraiment le coup de se poser pour en profiter.
Juan Henriquez est le monsieur qui raconte l’histoire du code : tout est réductible à une série de chiffre. Son équipe de chercheur a réussi à programmer une séquence ADN comme une vulgaire application iPhone. Le code, dénominateur commun de l’humanité, inspire bien des expérimentations.
Ces jeunes trublions s’amusent par exemple à hacker (car qui dit code binaire dit hacking) les grandes marques : Chanel, Yves Saint Laurent.
Cette capacité de hacking est au coeur du digital. Sans code commun, le remix n’aurait pas autant de succès. Le 2.0 loue les résultats voire les bénéfices de la culture recombinante. On en oublie aussi parfois sa source.
[…] le postmodernisme (voir à ce sujet les notes sur le steampunk ou la DS) au DIY en passant par la culture recombinante. Difficile d’en dire plus sans gloser, laissons parler les […]
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[…] Louboutin n’a t-il pas compris qu’être copié était un signe de succès, pour sa marque comme pour ses […]
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