Cet article publié dans The Economist illustre le paradoxe de Jevons.
Alors que le vénérable hebdomadaire britannique souligne l’étonnante vigueur du marché de la carte postale outre-Manche (+30M de cartes postales en 10 ans pour un marché de 130M d’unités), il y a de quoi s’interroger.
Comment un format aussi archaïque (illégal jusqu’en 1894 chez les brits) continue-t-il à séduire les foules à l’heure de l’hyper-connectivité?
Le paradoxe de Jevons énonce une observation simple :
A mesure que les améliorations technologiques augmentent l’efficacité avec laquelle une ressource est employée, la consommation totale de cette ressource peut augmenter au lieu de diminuer. […] l’introduction de technologies plus efficaces en matière d’énergie peut, dans l’agrégat, augmenter la consommation totale de l’énergie.
Les nouvelles technologies ne substituent pas nécessairement les anciennes technologies. Si le mobile n’a pas remplacé le téléphone fixe, les réseaux sociaux ne remplaceront pas les emails, la télévision n’a pas tué la radio. Certaines technologies disparaissent (le Minitel, le télégraphe, le be-bop…), d’autres non.
Le marché s’agrandit. Voilà pourquoi notre temps se fait rare et qu’un sentiment d’accélération nous suffoque parfois.
[…] récent sur le paradoxe de Jevons fait écho à un phénomène cousin : l’effet jogging. Ce dernier désigne une tendance selon […]
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[…] expliquer le retour en grâce de certains titres papier, des cartes postales ou des agences de voyage brick and […]
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[…] Joli exemple de paradoxe de Jevons : les rationnements de la 2e guerre mondiale ont réduit la mortalité en garantissant un minimum […]
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