J’ai adoré cette phrase dans cette vidéo signée Thibault de Fournas et Christopher Wilson publiée sur Frenchweb :
Le blanc rend lisible ce que le noir rend visible
Elle illustre avec clarté le concept d’indexation de Jean-Marie Klinkenberg, ie. la capacité d’un signe à être remarqué dans un environnement (cf. article Sony).
Elle donne aussi à penser sur l’écriture et le savoir en général. Notre connaissance est-elle la somme de ce qu’on sait ou de ce qu’on ne sait pas? Pics or it didn’t happen ! Il n’y a pas de positif sans négatif.
Sans blanc il n’y a pas de noir et inversement. Ce qui écrit n’existe que par la grâce de ce qui n’est pas écrit. Certaines marques en jouent avec talent :
L’emploi d’une police en creux efface la marque au profit de son territoire.
C’est le principe du yin et du yang. L’orient pense le complément plutôt que la dualité. Une formidable introduction à la pensée complexe chère à Morin.
[…] Le manque peut être une ressource. L’inachèvement peut générer des effets, cf. l’esthétique moderne valorisant l’esquisse : ce qui manque permet à l’oeuvre de continuer d’être en cours et d’exercer son effet (cf. cf. cf.). […]
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[…] le cas pour tout : la typographie, le ciblage, l’architecture, les mathématiques ou la […]
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[…] qui est visible est fruit du vide qui l’entoure. Le vide est notre moule. Le vide se mesure mal. Les premières découvertes […]
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[…] Ce talk TED est une jolie allégorie du rôle de l’invisible dans la perception d’une expérience – cf. ces cas musique et typographie. […]
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