A rebours de la métaphore employée pour faire la pédagogie du web aux grandes masses, on ne répétera jamais assez qu’il n’y a pas de différence entre le réel et virtuel. Le digital est un calque, une noosphère* non organique (à des degrés de pénétration malheureusement encore trop épars).
Aussi, on voit depuis mois apparaitre de objets analogiques mais nés digitaux (au sens technologique du terme).
Dans le sens inverse, il s’agit de skeuomorphisme (comment un objet digital adopte le look d’un objet analogique pour favoriser l’affordance).
L’interpénétration digitale/analogique constituent une preuve intéressante de la thèse énoncée plus haut. Les objets, les idées, les inspirations circulent.
Il est amusant de constater que l’effet de diligence semble passé, l’ancien se joue du nouveau sans complexe… Un peu à la manière des autos qui revisitent un design rétro.
En espérant que les marques sauront observer ce qui se passe et en tirer le meilleur.
*Pour le fun, un petit deck sur la noosphère :
[…] la même manière que l’esthétique digitale prend peu à peu son envol vis-à-vis de l’ancien monde, j’aime l’idée […]
LikeLike
[…] la même manière que l’esthétique digitale prend peu à peu son envol vis-à-vis de l’ancien monde, il en sera de même pour la […]
LikeLike
[…] encore dans la première étape d’un énorme effet de diligence et que les corbeilles de nos macbooks ont la forme d’un objet designé il y a 100 […]
LikeLike
[…] took a lot of years to get out skeuomorphism. Now we are because of people. Eyes […]
LikeLike