Entre le contenu et le contenant d’un message, lequel des deux participe le plus à sa bonne compréhension par un récepteur? Est-il possible d’évaluer et de classer la contribution de chacun des deux ?
En d’autres termes, est-ce qu’un bon message a autant de chance d’agir sur une foule indéfinie qu’un mauvais message auprès d’une cible a priori intéressée par la nature du message? Le bon moyen peut-il palier à la mauvaise qualité d’un contenu et vice versa?
Si l’industrie semble avoir un avis sur la question, il n’est pas trop tard pour repenser un modèle plus sain où moyens et messages seraient pensés concomitamment. Qu’il soit intégré au sein d’une structure commune ou selon des préceptes organisationnels.
A-t-on déjà vu un sport collectif ou chacun joue pour soi? Oui, en Afrique du sud, en 2010 (entre mille autres cas).
Si l’avenir n’appartient pas à ceux qui tireront profit de la démultiplication des manières de penser le medium mais aux conglomérats qui industrialiseront un milieu encore artisanal, l’intérêt intellectuel et politique de nos métiers se niche précisément dans la complexification et l’enrichissement perpétuel de notre terrain de jeu.
Sujets à la globalisation, les métiers de la publicité sont confrontés depuis plusieurs d’années à la même problématique qu’une foule d’industries.
Rêvons-nous d’un monde dominé par 5 majors du disque ou un écosystème de petits labels indépendants et innovants?
Dans la theorie oui, mais comment faire travailler deux entites dont les types de remuneration et objectifs sont differents?
(notre si bien nomme theorie de l’agence http://fr.wikipedia.org/wiki/Th%C3%A9orie_de_l'agence)
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Toujours le bon mot !
Je pense qu’on peut faire bosser ensemble des gens aux objectifs différents si on fixe des objectifs communs. Les clients puissants tels qu’Heineken, Coca ou Chanel en sont la preuve. Après, je ne dis pas que cela est simple. En outre, rien ne dit que l’agence du futur ne réussira pas à conjuguer des objectifs qui sont aujourd’hui différents.
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