L’interview de Philippe Besnard de Specific Media pour la newsletter 100% media aborde une problématique qui n’a pas fini de poser problèmes aux prosélytes de la data : l’interopérabilité des données.
Ayant bossé durant 4 ans dans une boite qui vendait du conseil en intégration, on sait que chercher (même modestement) à aligner un discours publicitaire avec une stratégie des moyens, des temps forts retail et un programme CRM est déjà la croix et la bannière. Sur les interweb, même problème. Tout le monde lutte pour unifier les données issues des multiples sources d’information condamnées à être -du moins pour le moment – des silos digitaux : réseaux sociaux, vidéos online, search, mobile, adexchanges…
Le big data et ses perspectives du tout mesurable fait rêver.
La fédération des données de tous les départements d’une boite, notamment certains qui n’ont pas l’habitude de bosser avec le marketing (ex: finance, IT, supply chain) promet une sacrée zizanie. Les têtes bien faites ont de beaux jours devant eux.
Non seulement la question de l’intégration demeure plus que jamais d’actualité – cf. deck infra – en offrant un framework pour traiter les problématiques de communication simples ou complexes mais elle vise aussi à fixer des KPIs communs à tous en vue de simplifier le tri entre grain et ivraie. Déjà compliquée, cette tâche s’annonce herculéenne dans les années qui viennent.
Chercheurs d’or, dégainez les pelles, il y a du fric à déterrer.
Pour rebondir a ta derniere analogie, j’emprunterais une lu dans un article sur la big data il y a quelques jours:
Lors de la ruee vers l’or, ce sont avant tout les vendeurs de pelles qui ont gagner beaucoup d’argent.
Le big data est definitivement un buzz world (http://www.google.com/trends/explore#q=big%20data&date=1%2F2010%2037m&cmpt=q), mais nombreux auraient a gagner a deja utiliser proprement leurs donnees avant de se lancer dans le fantasme du big data, et les difficultes lies a la structuration et a la normalisation de differents afin de pouvoir etre exploitable.
Neanmoins, je tiens a faire un commentaire concernant le vocabulaire utilise dans cet article:
Le titre cite l’unification des donnees et le corps cite l’interoperabilite des donnes.
L’unification vise a regrouper sous un acces unique differentes donnees.
L’interoperabilite consiste a x services de pouvoir fonctionner ensemble sans restriction d’acces ou mise en oeuvre.
Cheers
Olivier
(petit rebond presque hors sujet concernant les estimations tres optimistique du passage au electronic record pour le secteur de la sante aux US http://www.nytimes.com/2013/01/11/business/electronic-records-systems-have-not-reduced-health-costs-report-says.html)
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[…] article évoque la question des datas et du sens à en extraire (un sujet en phase de devenir un classique sur ce […]
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[…] à cette commodisation de la donnée consommateur – qui n’est pas encore pour tout de suite – un contre-courant snob fera son apparition. Les nouveaux dandys seront opposés au mauvais […]
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[…] longues et difficiles à obtenir soient-elles, on peut espérer que des super ordinateurs couplés à des projets de convergence tels que Google ou […]
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[…] Ensuite parce qu’un gisement évident de productivité gît dans la réconciliation de ces deux métiers séparés par les lois cruelles du consulting. Le temps perdu à gérer les incompréhensions et les guéguerres entre agences disqualifient les économies d’échelles réalisées par les centrales d’achat (et ce n’est pas près de s’arrêter). […]
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