
Merci à Benjamin pour avoir partagé cet article super intéressant.
La question levée par le point de parité est aussi pertinente qu’évidente. Le point de différence est une aspérité, le point de parité est un point commun.
Cette théorie nous rappelle que les aspérités d’une marque seules ne suffisent pas. Les marques doivent impérativement offrir les pré-requis de la catégorie.
Les chercheurs mentionnés dans Wikipédia évoquent un socle commun à ces deux dimensions : les insights consos. L’équilibre d’une marque se joue entre ces 3 aspects : différences, pré-requis et pertinence conso.
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Nombreuses sont les marques qui privilégient les différences au pré-requis, au risque de sous-exploiter leurs insights consos. Rien n’est plus copiable qu’un insight. Il ne constitue pas une différence en lui-même, seule l’articulation équilibrée des POP et POD révèle sa puissance.
Quand Free nous bassine avec ses forfaits à 2 euros qui ne fonctionnent pas, ils butent. De la même manière, les marques allemandes longtemps réticentes à lancer des tractions avant ont fini par s’y mettre, les autos sportives se sont alignées sur le désir de diesel des clients, certain fast-food finissent par vendre des sandwichs à la baguette.
Si cette approche comporte le risque de niveler par le bas la catégorie voire de standardiser l’offre, elle est un excellent moyen de s’ouvrir les chakras pour aller s’inspirer de champs concurrentiels périphériques. Elle permet surtout de demeurer pertinent aux yeux des gens.
Cette posture d’humilité, centrée sur les gens est cruciale. Ce qui compte pour eux est tout ce qui devrait compter pour nous. La différenciation est un sujet de pubard, pas de consommateur. D’un point de vue business, la différenciation est stérile. Elle contribue peu à la préférence. Comme dirait Woody : 80% du succès, c’est d’être là (exemple qui tue : les MDD). La différenciation importe à celui qui veut gagner un Lion à Cannes ou celui qui écrit ses questionnaires de pré-tests.
Ce qui compte pour eux est tout ce qui devrait compter pour nous.
“Cette posture d’humilité, centrée sur les gens est cruciale. Ce qui compte pour eux est tout ce qui devrait compter pour nous.” rien à dire de plus
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Il me semble qu’on se melange les pinceaux ici, en mode fin vs moyen.
Je suis tout a fait d’accord que le fond d’un produit et d’une campagne de communication est d’etre pertinent vis-a-vis du consommateur.
Pour autant, les points de parites ou les points de differenciations ne sont que des moyens relatifs.
Ce n’est pas parce que tout le monde le fait que c est forcement necessaire, et ce n est pas parce qu’une seule personne le fait que c’est forcement meilleur.
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Ahah on est d’accord cher ami. Je te pensais plus assidu : https://notrelienquotidien.com/2012/11/08/ce-nest-pas-parce-que-nous-pouvons-faire-quelque-chose-que-nous-devons-le-faire-ce-que-linnovation-dit-de-notre-rapport-au-monde/
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[…] Ceux qui bossent avec des pénétrations, ceux qui bossent avec des indices. Ceux qui aiment l’absolu et ceux qui plébiscitent le relatif. La puissance contre l’affinité. Le reach ou le love. Ceux qui veulent du différent, ceux qui veulent du paritaire. […]
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[…] digital age. Lots of greats questions asked, especially regarding what digital changed or not (cf. point of parity) as a key to stay calm or freak out. Brand building in a digital age: Old thinking for new […]
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