Ah certains égards, la créativité apparait comme le rempart ultime à l’automatisation des tâches. Un robot est incapable d’avoir une idée.
Pourtant en y regardant de plus près, le chiffre d’affaire de l’industrie de la publicité repose sur des tâches à faible valeur ajoutée : déclinaison, production, suivi de projet.
La journée type d’un salarié se décompose en 1/3 de reporting, 1/3 de réunion, 1/3 de production. 2/3 de son activité pourrait être organisée par un logiciel mêlant avec habileté trafic et reporting ; Slack pour ne citer que lui.
Aujourd’hui une partie croissante des publicitaires sont des chef-opérateurs : dans le CRM, dans les agences médias, dans le web-marketing.
Cette configuration va s’étendre à d’autres sujets : la génération de messages en achat programmatique ou CRM, la gestion de projet via un logiciel auto-apprenant, la publication de posts sur les réseaux sociaux, la définition d’une stratégie sur la base d’une machine à benchmarker une catégorie, l’élaboration d’une UX via des templates.
La publicité vit sa révolution industrielle.
Nous aurons toujours besoin de grandes idées reposants sur des vérités humaines profondes.
Le problème c’est que ce notre modèle économique n’est pas celui de l’idée mais celui de la production.
A la manière du secondaire, le tertiaire est en train de se scinder entre la conception et la production, les idées et la fabrication.
L’outsourcing en Ukraine n’est qu’une étape transitoire.
Préparez-vous à parler robot.
[…] Ouvrir une usine à message en Inde? Oui sans doute mais glauque. […]
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[…] futur de la pub en ligne ressemble à un fast-food qui va supprimer énormément d’emploi. Ne pissons contre le sens du vent et inventons de nouveaux formats : services, […]
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