A la racine de l’esprit critique trône le désir d’interroger. De remettre en question, de comprendre un sujet.
Le consensus général reposant sur la somme des arbitraires collectifs (appelé culture ou vérité) cette source de sujets discutables est inépuisable.
Et parmi ces multiples opportunités de questionnement, l’esprit critique peut se révéler être une puissante source de génération d’attention.
- D’attention négative si vous “objectez pour objectez”, sans rien proposer d’alternatif, pour le simple plaisir d’être écouté?
- D’attention positive si vos interrogations permettent de contourner l’hypothèse de départ, de l’enrichir.
La plupart des métiers du conseil sont puissamment ancrés dans l’impératif critique, voire le principe de falsification.
Prendre à rebrousse-poils les arbitraires pour conduire un débat permet de prendre un ascendant psychologique, donc de justifier sa valeur ajoutée, donc de facturer des honoraires.
Ne nous étonnons pas que l’esprit conseil soit aussi négatif, c’est notre fond de commerce.
[…] jamais été aussi radicale que ce que semble penser Hubert Guillaud. La culture repose sur des arbitraires collectifs, pas des mini-réalités individuelles. Comme il le suggère lui-même, il faut être plusieurs […]
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