J’ai trouvé frappant cet article de Jessica Livingston (partner chez Y Combinator) : the sound of silence.
Son point se résume en une phrase :
There’s too much downside in sharing any opinion that could easily be misinterpreted online. Even facts are dangerous to share if they don’t align with what people want to believe.
There’s a lot of concern about “fake news” lately. That is a real problem, but there’s also the opposite problem: true things that aren’t being said.
Que rajouter?
Si les populistes font de l’intox et que les diplômés se taisent, il est assez naturel que la représentativité du débat – fuel de la démocratie – soit biaisée.
Est-ce bien ou mal?
Les riches devraient-ils plus parler que les pauvres? Les cols blanc sont-ils plus légitimes que les cols bleus pour prendre la parole? Est-ce que les décisions et les avis des cols blancs sont meilleurs que ceux des cols bleus?
Bien sûr que non.
N’empêche : l’auto-censure c’est quand même un peu embêtant.
A minima parce qu’à moyen terme, l’asymétrie d’information produit de l’incompréhension, donc de la colère, donc du populisme.
Ouvrons nos bouches, au moins pour ré-équilibrer le débat vis-à-vis des bâtards frontistes qui trustent nos newsfeed.
Love.
[…] Il y a un siècle, les fake news avaient un nom : le journalisme […]
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