C’est d’actualité suite aux révélations d’attaques répétées contre le système d’information des équipes de campagne d’Emmanuel Macron.
Ce petit reportage du Guardian sur les trolls qui passent leur vie à défendre leurs causes chéries sur le web est aussi sordide qu’on pouvait l’imaginer.
Souffrances, solitudes et naïveté animent ces combattants sans généraux, à la solde des amateurs de sensations faibles sur les réseaux sociaux et autres journalistes clients de polémiques.
Ils sont aussi le ferment de la démocratie, du combat d’idées, de l’égalité des points de vue sur l’échiquier sociétal.
C’est l’histoire de la marginalité à l’ère du web.
C’est troublant.
Comme aurait dit David Ogilvy : the consumer is not a moron, she is your wife.