Il y a quelques années, Apple lance une fonctionnalité anti pop-up dans Safari, suivie du lancement de sa régie iAD – RIP – annonçant la disparition des formats “intrusifs”.
Plus récemment, l’Union Européenne, dans le cadre de la GDPR, souhaite pénaliser les pratiques abusives liées à la data, dont les publicités en ligne font naturellement partie.
Apple et Google en ont remis une couche cette semaine en déclarant que leurs navigateurs respectifs allaient filtrer les mauvaises pubs et interdire l’autoplay.
Au-delà des éditeurs qui redoutent ces mesures (ils ont l’épée au-dessus de la tête nous pardonnons), je pense que nous devrions accueillir avec joie ces mesures.
Oui elles donnent du pouvoir aux GAFAs et actent leur capacité à prendre des décision *tombées du ciel* mais examinons plutôt ce qu’elles combattent :
- l’opt-in abusif et la non conservation des données personnelles côté UE
- les formats publicitaires dégueulasses type pop-up (qu’on ne voit plus que sur les sites porno ou de téléchargement illégal) ou autoplay (pas ceux de Facebook qui commencent en silence mais ceux qui se lancent sans savoir d’où ça sort).
Qui peut être contre ces mesures?
Oui il y a de l’argent qui va se perdre mais honnêtement, pour l’honneur et la dignité de la profession, mieux vaut ne rien faire que de diffuser ces merdes.
Tant pis pour les agences médias qui se sucrent sur le dos de leurs annonceurs avec des emplacements et des formats atroces.
Les gens qui dénoncent les mesures *anti-pub* ne méritent pas de faire du marketing : les beaux formats et les belles idées ne seront jamais pénalisées.