En voilà un document barbant. Toutefois, en plissant les yeux on y trouve matière à commentaires :
- Slide 4 : le moment du e-commerce reste globalement Noël. C’est sans doute également vrai pour le commerce offline.
- Slide 6 : ça y’est le mobile est le premier appareil pour naviguer les sites de e-commerce (pas encore en termes de chiffres d’affaires, cf. slides 7 et 9). Ca a pris le temps. Il y a encore énormément à faire pour rendre le web compatible avec le mobile.
- Slide 8 : la mode est le secteur le plus navigué par mobile en e-commerce. Est-ce leur extrême innovation en matière de services (notamment la réexpédition gratuite?) ou leur capacité à générer des achats fréquents qui stimule le lèche-vitrine avant l’achat?
- Slide 14 : les sources de trafic n’évoluent pas du tout en 24 mois. Le social augmente – cf. slide 15 – mais partait de tellement loin qu’il reste tout petit. Le référencement organique décroit, à la molle faveur du référencement payant et de l’email. On se croirait en 2003.
- Slide 18 : l’email observe un pic de taux de conversion en soirée. L’email c’est le nouveau catalogue.
En conclusion :
- Il y a une place à prendre en mobile, à condition d’y mettre les investissements pour faire basculer le marché (un peu comme ce que l’iPhone a réussi à faire faire au marché du smartphone). Ca ne viendra donc que d’un GAFA : Amazon ou AliBaba.
- Le social média ne sert décidément à rien, même si l’utiliser comme pourvoyeur de trafic ciblé demeure une option viable bien que coûteuse (plus des 2/3 des sources de trafic sont des médias owned, cf. slide 14).
- Le véritable facteur de croissance e-commerce c’est l’UX : en mobile, en référencement, en invitation à capturer des emails.