Le rapport de la 3e édition du Baromètre des compétitions de l’association des agences-conseils en communication constate la diminution du temps pour travailler sur un nombre de compétition qui augmente :
Entre 2008 et 2016 le nombre des compétitions auxquelles ont participé les agences a cru de +20% en 8 ans et le délai de réponse a été divisé par 2 d’après l’étude.
Point étonnant – a fortiori pour des agences de communication :
Le temps homme investi par l’agence sur une compétition est toujours 2 fois supérieur à la perception de l’annonceur ; les frais extérieurs dépensés par l’agence sont en moyenne 5 fois moins élevés selon les annonceurs.
Pour terminer :
Depuis 2008, le budget moyen des compétitions n’a pas cessé de diminuer (en moyenne -18% en 2010 vs 2008 et une nouvelle baisse de 18% en 2017 vs 2010). Si l’on met cette diminution en regard de l’augmentation du nombre des compétitions, il apparaît qu’il y a de plus en plus de compétitions sur des petits budgets. On peut souligner également que 65% des compétitions sont multi-métiers (3 métiers en moyenne).
Il y a deux manières d’analyser ces constats.
- Décidément la pub c’était mieux avant : on bossait moins pour plus de pognon et avec moins d’expertises différentes.
- Décidément la pub est en pleine mutation : les besoins sont variés, les enjeux ont des périmètres différents et il faut étoffer les équipes de savoir-faire innovants.
Je me sens naturellement plus dans le 2e camp, a fortiori au sein d’une jeune entreprise qui cherche à se faire une place sur le marché. Plus il y a de compétition courtes et plus on a de chance d’être retenus par des annonceurs.
En qualité d’entreprise challenger, je suis heureux de la situation.