Encore un document intéressant identifié par Anais.
Il décrit les décalages entre perception et réalité dans une douzaine de pays sur des sujets divers : sécurité, santé, bonheur, taux de connexion aux réseaux sociaux.
Naturellement et sans surprise, les hiatus sont parfois monumentaux.
Un point m’interpelle – m’agace à la vérité – dans la manière dont cette étude est restituée : elle évoque les *périls* de la perception. Pour parler de résultats d’étude.
Au-delà d’être intrinsèquement con – une étude est une étude de perception – elle raconte un monde inquiet, sans interroger les causes de ce sentiment global d’insécurité.
Résultat : pris pour argent comptant, cela ajoute de l’inquiétude à la population, pire, cela légitime l’inquiétude des gens. La presse s’en empare et on finit par avoir des conversations racistes au café du commerce.
Donc oui on peut blâmer les médias de répandre de fausses informations, mais la manière de poser la question est bien aussi dangereuse.
Au final oui il faut se méfier des périls de la perception, surtout quand les gens prétendant jauger les perceptions sont des crétins.