Publiée ce week-end dans le supplément des Echos, j’ai trouvé l’interview ci-dessous de Carlo Ratti passionnante.
Pour une raison simple : elle m’a aidé à comprendre les opportunités offertes par la ville connectée autrement que par le prisme d’un état totalitaire.
La manière de travailler de Carlo Ratti s’apparente à un développeur qui cherche des cas d’usage à brancher aux sources de données – ressemblant à des API – émanant des villes.
La possibilité pour une municipalité de se présenter comme une mine de données offertes à la créativité des citoyens codeurs m’a réconcilié avec les mythes orwelliens trop souvent convoqués.
Contrairement au cas de Google à Toronto, les exemples cités dans l’article dissocient la production et l’exploitation de données, un peu comme les entreprises qui s’entourent de start-ups exploratrices pour identifier des use cases.