Je ne sais quelle farce a voulu me jouer mon cerveau en faisant remonter à la surface cette campagne Australie pour la collective des produits laitiers.
En creusant rapidement, on apprend que le brief était :
L’objectif : faire en sorte que les adolescents et jeunes adultes n’associent plus exclusivement les produits laitiers à l’univers de l’enfance, mais les intègrent à leur désir de transgression.
Comme le précise le site de la collective, périphrasant probablement l’agence :
Naturalité, simplicité, goût : les laitages répondent au désir d’absolu, d’amour et d’hédonisme de la jeunesse française.
Quand on y pense, on se rend compte à quel point l’impact d’une campagne peut être décorrélé de sa pertinence. Les meilleures campagnes ne sont pas les plus intelligentes mais souvent les plus mémorables, avec de bons ou de mauvais arguments.
Cette campagne nous rappelle à quel point notre métier c’est d’aider les messages à émerger. C’est déjà pas mal.