Je n’y connais pas grand chose en luxe.
Je jette pourtant un oeil distrait aux défilés et aux articles qui défendent des points de vue intéressants. C’est le cas de cette chronique du FT sous forme de bilan des 25 ans de collaboration de Lucia van der Post dans le supplément magazine mensuel du quotidien.
Alors qu’en l’espace de 25 ans, l’accroissement généralisé de la richesse mondiale a démocratisé de nombreux objets traditionnellement réservés aux aficionados du luxe (le cachemire, l’avion, le saumon fumé…), la nouvelle définition du luxe ne passe plus par la possession mais par la dépossession :
What they want are things rarer still: pure air, silence, starry skies, an absence of social media and, as every purveyor of bespoke travel will tell you, an opportunity to give back. They expect their children to visit the local schools and orphanages, they want to know their money is helping preserve rare species or transform the lives of the local communities they visit.
Par-delà cette quête de sens et d’acceptation, peut être que les super riches finiront par comprendre – dans la lignée des Buffet et Gates – qu’ils ont un devoir d’exemplarité en matière de réduction de notre dépendance aux économies carbonées.