Nous disposons de moins en moins de temps pour mener à bien nos appels d’offre.
Sans données précises (l’AACC doit en avoir publié), ce phénomène s’explique par quelques facteurs :
- Les entreprises qui communiquent sont de plus en plus nombreuses avec de petits budgets, ce qui n’autorise pas d’y passer beaucoup de temps.
- Les sujets se multiplient avec le digital, ce qui aplatit le budget moyen alloué à chaque lot, malgré l’augmentation régulière des dépenses marketing.
- La pression sur les budgets conduit les agences – dont nous faisons partie – à réduire les ressources associées à chaque sujet afin de maintenir des niveaux de marge prompts à soutenir l’investissement de la croissance.
Bref, le but de ce post n’est pas se plaindre mais de partager une observation qui peut entrer en collision avec la réduction du temps passé sur les sujets de communication.
Il est toujours étonnant de constater à quel point il est bénéfique de dormir sur un brief.
Parfois une nuit, parfois deux nuits, parfois encore plus.
Incohérence entre les sections, imprécision des arguments, améliorabilité des formulations, flou des livrables… Tout gagne à être relu avec 24h de repos au minimum.
Bref, je ne sais pas si vous réussissez à garder le temps de laisser reposer vos briefs mais comme un bourguignon ou des lasagnes, c’est toujours meilleur le lendemain.
Oh oui, entièrement d’accord ! Mais effectivement, on n’a pas toujours ce “luxe”.
Et, surtout, quelque chose qui n’est pas toujours facile à faire comprendre en interne à nos amis qui tiennent les finances : que le budget soit de 500K ou de 50K, il y a un temps incompressible pour bien appréhender un sujet stratégiquement parlant.
Le problèmes des budgets toujours plus bas impacte donc aussi ce point-là : moins de budget mais autant de temps passé, donc encore moins de marge… Ou alors, effectivement moins de temps passé à dessein mais des réponses moins pertinentes
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