Je ne sais pas pourquoi j’ai autant accroché sur ce projet artistique de Barbara Iweins.
Il n’a rien de spécialement intelligent ni unique car on a déjà vu 100 fois ces étalages de biens de consommation.
Ce qui est intéressant comme toujours en matière d’art contemporain, c’est la démarche de l’artiste :
a radical confrontation with my possessions through my photographic lens. The exposure of oneself, pushed to its paroxysm.
In April 2018, when opening the last of the moving boxes, I was confronted with all my belongings once again. It made me question the continuous cycle of my insane and irrational accumulation and the relationship I have with the objects that surround me.
only goods and wealth attract us.
Ce que j’aime, c’est l’absence de filtrage des images qui sont montrées, tout y passe. L’inverse des mises en scènes sur Instagram.
Ce que j’aime ce sont les 2 années nécessaires à tout photographier méticuleusement, comme pour nous renvoyer au temps délirant auquel nous consacrons à la consommation.
Ce que j’aime finalement, c’est la mise en page des photos, façon emoji, un peu triées mais pas trop, qui renvoie justement ces objets à leur capacité à véhiculer des émotions.
Et vous ça vous dit quoi ?