The Economist a publié un article de fond sur la tectonique des plaques publicitaires.
On ne l’aime pas uniquement parce qu’il moque les campagnes hypocrites de soutien aux premiers de corvée, mais surtout :
- parce qu’il raconte le digital comme le média qu’on ne peut pas abandonner en ce moment, contrairement aux *vieux médias* (genre la presse et la radio qui sont morts suite à la crise de 2008 aux USA), notamment à cause de leur ticket d’entrée
- parce que même le hors-média est remplacé par le digital, offrant des capacités de mesure du ROI supérieures
- parce qu’il re-rappelle à quel point le duopoly FB/GGL donne le la sur le marché, et pourrait d’un coup de pouce continuer à enfoncer la concurrence
- parce qu’il raconte la capacité à du digital à accélérer la reprise du marché, justement parce que :
- il dépend moins de gros annonceurs
- il en a “encore sous le pied” : WhatsApp is “the most under-monetised app in existence”, Google monétise trop peu Maps d’un autre côté, le nombre d’internautes continue de grossir, les jeux vidéo et le streaming vidéo vont devenir le nouvel eldorado de la pub…
- les habitudes de consommation digitale prennent le pas sur la consommation de vieux médias (cf. notre besoin existentiel d’internet pendant le confinement)
- dernier point intéressant : internet ne favorise pas forcément les vieilles agences, qui géraient l’essentiel des films TV, alors que le top 5 des agences ne gère plus que 15% du search et 45% du display.
Bref, pour reprendre la métaphore de l’article, par les temps qui courent, il vaut mieux être un cafard de l’internet qu’un dinosaure de l’analogique.
Voici l’article :
[…] j’évoquais un article de The Economist traitant de l’avenir de la […]
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