Dans cet article dressant un panorama du retour au travail parmi les grands pays occidentaux, cette citation m’a fait sourire :
In much of Europe, offices are smaller, cities are smaller, people cycle to work, so there is not the same risk of contagion. But London and New York are a nightmare. No one can figure out how to make [the financial district of] London safe because of Canary Wharf and the Jubilee Line and the Northern Line. It makes you wonder whether the Germans have it right in not having everything concentrated in one city.
Oui les pays centralisés et par extensions les villes dont la concentration est trop élevée souffre le retour au travail.
Conséquence = elles doivent faciliter le télétravail, par ailleurs très largement plébiscité par les travailleurs.
A quoi va ressembler le marché de l’immobilier si des citadins cherchent des appartements où travailler ? Tout le monde reste ? Tout le monde s’exile ? Les deux en même temps ?
Comment vont évoluer les politiques financières des entreprises vis à vis de l’immobilier économisé ? Est ce que cet excédent inattendu de profitabilité explique la dynamique boursière actuelle ?
Le MEDEF allemand alerte :
The experience we’ve had during the crisis shows that you can’t keep the economy running with working from home alone.
Assistons-nous au coup d’envoi d’un nouveau chapitre économique ?
- Plus de croissance et plus de profitabilité. le boss de fin du capitalisme, où tout le monde finit essoré. Des actionnaires heureux, des salariés malheureux.
- Moins de croissance mais plus de profitabilité grâce à des gens heureux et des marges issues de la fin du bureau. Des actionnaires heureux, des salariés heureux.
- Moins de croissance et moins de profitabilité. Un virus qui ne se soigne pas, un temps d’adaptation plus long que prévu au télétravail, une récession terrible. Tout le monde malheureux.
Vous en pensez quoi ?