Cet article aurait pu se contenter de décrire l’atmosphère désespérante de CNews, qui fait désormais passer TF1 pour un enfant de coeur.
Il y a 20 ans, à l’heure du *temps de cerveau disponible*, les contenus ne volaient peut être pas haut mais TF1 pensait à ses annonceurs.
20 ans plus tard, Cnews assume une ligne ordurière, au nom des *conversations de machine à café* et de la *lutte contre la bien pensance*.
Je ne vois pas comment un annonceur peut accepter d’acheter de l’espace sur CNews. Comme l’évoque l’article :
La chaîne a engrangé 3 millions d’euros de recettes publicitaires brutes (avant remises), selon une agence médias, soit autant qu’en 2019, alors que son audience a progressé de 0,6 point. La filiale de Canal+, qui a perdu 10 millions d’euros en 2019, a dû abandonner l’idée de passer de la publicité autour de « Face à l’info », repoussoir pour les annonceurs.
Alors oui on se doute tous qu’un milliardaire se fiche de générer des recettes publicitaires au sein d’une entreprise qui est avant tout un organe d’influence.
Mais que les marques soient irréprochables sur les environnements dans lesquels elles apparaissent.
Alors que l’industrie tente de justifier son utilisé en mettant en scène des situations et des sujets au service du vivre ensemble (couleurs, LGBT, séniors, familles recomposées ou monoparentales…) il apparaît compliqué de mettre en scène la vie moderne entre Eugénie Bastié et Pascal Praud.
[…] ce temps, ils annoncent en masse sur Cnews, nouvelle antichambre de l’extrême droite. D’ailleurs au passage, voici un article qui va vous permettre de comprendre la stratégie […]
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[…] Peut-être qu’il faudrait arrêter que les marques subventionnent CNews […]
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