Ceux qui me connaissent savent mon goût pour l’industrie automobile. Je me suis occupé pendant des années de comptes auto. J’ai toujours aimé cela, c’est comme ça.
Cela explique ma sévérité vis-à-vis des initiatives aberrantes de l’industrie telles que le développement délirant des SUV (a fortiori quand ils sont hybrides rechargeables, une vaste hypocrisie).
Cela explique mon enthousiasme pour cette initiative Renault : reconvertir un site de production en site de reconditionnement. Toiletter les véhicules d’occasion pour mieux les revendre et les faire rouler plus longtemps, recycler ce qui est recyclable, y compris au sein des batteries électriques, requalifier les salariés.
Propriétaire d’un Renault Scénic 2006 et enfant de la génération Espace, j’ai toujours apprécié la capacité d’innovation hors-pair de Renault, la marque des *voitures à vivre*.
Se positionner sur le reconditionnement comme d’autres ont pu le faire avant eux en informatique (Apple le pionnier, suivi par toute la génération Backmarket licorne française la plus stylée) et aussi simple qu’intelligent.
Cela traduit une compréhension de l’époque, un respect des enjeux environnementaux et surtout : une vraie démarche de requalification des équipes.