Vous êtes vous déjà rendu compte de la variabilité avec laquelle votre entourage professionnel réagissait à vos idées ?
Certains comprennent immédiatement ce que vous avez en tête.
C’est rare.
Certains adhèrent au fond mais pas à la forme.
D’autres adhèrent à la forme mais ne veulent pas du fond.
D’autres butent sur un détail d’exécution.
D’autres sont perméables à votre manière de formuler les idées, au point de ne pas comprendre du tout ce que vous avez en tête.
D’autres adhèrent dans le temps. Une première réaction à chaud, une 2e à tiède, une dernière à froid.
D’autres récriminent dans le temps. Une première réaction à chaud, une 2e à tiède, une dernière à froid.
D’autres réagissent positivement sans la moindre rationalité parce qu’ils vous aiment.
D’autres réagissent négativement sans la moindre rationalité parce qu’ils vous haissent.
D’autres réagissent par principe.
D’autres par posture.
D’autres par lassitude.
D’autres par hasard.
Certains ont besoin de reformuler.
A l’écrit.
A l’oral.
Certains ont besoin de réécrire.
Un peu différemment parce qu’ils adhèrent au point de départ mais à pas la destination.
Un peu différemment parce qu’ils adhèrent à la destination mais pas au point de départ.
Un peu différemment parce qu’ils adhèrent au raisonnement mais pas à sa trajectoire.
D’autres ressassent, à l’oral.
Avec l’assentiment de l’assemblée.
Sans l’assentiment de l’assemblée.
[…]
Les métiers créatifs se dansent.