S’il y a un bien un intérêt à la télévision-réalité, c’est son caractère publicitaire.
Qu’elle fasse la promotion touristique de quelques contrées retirées (Koh-Lanta, La Ferme en Afrique, Pekin Express) voire simplement provinciale (Strip-Tease, L’amour est dans le pré, Vis ma vie), elles participent à faire découvrir, faire partager, faire converser.
L’émission Top Chef ne déroge pas à cette règle. En organisant un concours de cuisine entre des apprentis ou chefs confirmés, elle opère un placement produit judicieux pour les filières professionnelles, notamment en cuisine.
Ironie du sort, c’est un article britannique (trouvé sur le blog de Mother) qui pointait la dévalorisation des diplômes et le manque d’attrait des jeunes pour les métiers artisanaux (plomberie, menuiserie, zinguerie, cuisine…).
La France n’est pas étrangère à cette problématique.
Un programme comme Top Chef participe à donner la parole à ses acteurs (de tous les âges), donner de la valeur à ses gestes…
Une nécessité impérieuse : dans une société de l’image, la “valeur d’existence” passe par un passage sinon télévisé du moins médiatique.
Extrait de la finale 2010 :