Cette idée n’a rien de neuf mais reste d’une pertinence fondamentale car elle est dynamique. Puisque les recherches Google reflètent les angoisses du moment, chaque ré-édition de ce contenu demeure pertinente.
Bref cette fois ci c’est Wired qui s’y colle pour une FAQ vidéo avec des célébrités.
C’est tout simplement intéressant tout en étant d’une paresse conceptuelle totale. Donc on fav.
Nothing would’ve happened if a sense of criticism lied within this story but my poor English didn’t allow me to feel that. Sorry then, I couldn’t resist trashing it.
It’s time to quickly discuss the editorial quality of Wired. It’s pointless and dull. As for a lot of articles, this piece belongs to a peculiar species: naive advertising.
Who was without sin should throw the first stone. I fell for these points. A lot. About filter bubbles. About tipping points. Gladwell, Lerher, Godin… Coming from The Atlantic (this one case from today is awesome), Medium, Slate, HuffPo… These pieces are most of the time written by zealots or amateurs. Conclusions are hazardous. Most of the time it won’t go further than a few superficial observations. This is probably what make them journalism – they certainly don’t deserve the status – rather than science. Still.
It gives a very first degree lecture of a phenomenon. It doesn’t explain anything. It tries to frighten people under a citizen-friendly *slash* libertarian line. It’s just a matter of eyeballs. That’s the point of naive advertising.
I assume advertisers or even Facebook members won’t even take the time to answer. They actually recognize the emptiness by not considering it (as well as the low esteem they indirectly have of the readership). For the readers of Wired (I guess lagged middle managers trying to look cool in front of their teenage kids), it’s not fair. They engage with a trashcan and take out useless clichés.
The one about Facebook is a nugget. How in earth Wired readers don’t already know Facebook likes are serving commercial purpose? Everybody already tried to like something and everybody is now aware of the marketing consequences of these interactions.
The bottom line is: it’s either Wired responsibility to publish these pointless click baits, or as for every occasional/loyal reader of Wired, it’s time to open a new chapter and look for worthwhile content. With or without advertising.
This short outrage reminds me of the Russell Brand reaction facing commercials:
Que dissimule le désir d’être premier? Un besoin de prestige? Un besoin de domination? Un manque d’assurance? Un appétit pour le profit?
En publicité comme dans un tas d’autres domaines, être le premier ne paie pas forcément. C’est même la leçon principale énoncée par Ev Williams dans Wired il y a quelques jours. Le succès ne consiste pas à planter les vignes mais à les vendanger.
Quand Microsoft plagie Apple, est-ce grave ? Quand Bouygues copie Orange est-ce un problème? Quand Renault imite Chrysler est-ce un gênant? Cela dépend.
Primo, copier publicitairement une marque qui n’opère pas sur son marché ne pose pas d’autre problème que celui de l’estime des directeurs artistiques responsables du plagiat (cf. des sites comme Joe la pompe), autrement dit non existant.
Secundo, les films copiés bénéficient toujours au leader d’une catégorie. Quand Bouygues parle de progrès avec grandiloquence, Orange tire les marrons du feu. Quand Apple parle, c’est tout le marché qui en profite, y compris HP.
Pas la peine de se prendre la tête à innover quand un pionnier a déjà tracé la route pour vous : on appelle ça le second mover advantage. Les cas sont innombrables : iPad ou iPhone en sont les exemples parfaits.
De fait, la publicité différenciante est un problème de challenger, comportant autant sinon plus de risques (détournement du core business, baisse de la compréhension d’une promesse ou travail pour le leader) que d’avantages, malgré quelques superbes (mais rares) exécutions : Avis we try harder ou Moro (ci-dessous). Un plaidoyer pour la prise de risque.
L’inspirant Noah Brier livrait récemment un extrait d’un article de Kevin Kelly.
Le rédacteur en chef de Wired y explique le caractère inéluctable de la substitution de notre main d’oeuvre par des machines. De la même manière que les chaines d’assemblage du début du 20e siècle ne nécessitent désormais qu’1% des employés dont elles avaient besoin il y a 100 ans, la majorité des travaux qui composent notre quotidien seront automatisés dans le centenaire à venir.
Outre la foi dans la robotique propre à ligne éditoriale de la revue, Kelly explique que l’automatisation des travaux fait généralement apparaître de nouveaux emplois, dont on ne prend connaissance qu’après l’intervention des machines : les transports ont développé le tourisme, les télécommunications ont attisé l’économie servicielle, la maîtrise de l’énergie a fait jaillir des pans entiers de civilisations.
L’histoire prouve que sur le long terme, les nouvelles technologies produisent souvent plus de valeur qu’elles n’en détruisent.
Cet optimisme face à l’avenir sied tout particulièrement à un début d’année.